#MUSEUMWEEK
Une semaine pour la culture !
C'est le pari de la campagne #MuseumWeek, le premier événement sur les réseaux sociaux en collaboration avec l'UNESCO qui invite les musées et autres institutions culturelles à partager des pièces de leur collection tout au long de la semaine.
Un jour, un thème
Chaque jour, du 23 au 29 avril, un thème est mis en avant à l'aide d'un hashtag. Cette année, c'est le vivre ensemble, la citoyenneté et la tolérance qui sont mis en avant.
Vous aussi, participez
Il n'y a pas que les institutions culturelles qui peuvent mettre en avant leur collection...vous aussi, vous pouvez prendre part au projet et partagez vos coups de coeur ou créations en clichés avec le hashtag #MUSEUMWEEK !
Plus d'informations ici : www.museum-week.org
FEMMES
Né à Gand dans la deuxième moitié du 19ème siècle, Théo van RRysselberghe est l'un des principaux représentants du néo-impressionnisme en Belgique avec ses paysages buccoliques ou ses portraits domptés à coup de pinceaux adroits. Les femmes auront toujours une place de choix dans ses tableaux. Il commence à s'intéresser au nu dès 1895 en représentant des femmes endormies, allongées, agenouillées, assises ou en toilette au tub.
Marié à l'éditrice et confidente d'André Gide, Maria Monnom, Théo van Rysselberghe fera partie du groupe d'avant-garde LES VINGT où une certaine Anna Boch s'éprendra de son style qu'elle laissera transparaître dans ses propres compositions, ne cachant pas l'origine de son inspiration.
L'ABLUTION ou VÉNUS ACCROUPIE
/ 1922
THÉO VAN RYSSELBERGHE
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VILLE
LE BAISER DE L'HÔTEL DE VILLE
/ 1950
ROBERT DOISNEAU
Spécialisé dans les tirages noir et blanc, c'est en tant que photographe publicitaire que le Français Robert Doisneau va débuter sa carrière. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre qu'il se lance en tant qu'indépendant et réalise ses clichés les plus célèbres, comme celui-ci : « Le Baiser de l'Hôtel de Ville ». Longtemps considéré comme un véritable moment volé par l'objectif de Doisneau, il n'en est en fait rien puisqu'il s'agit d'une totale mise en scène. Françoise et Jacques sont étudiants en théâtre à Paris et sont abordés par le photographe qui les surprend à une terrasse d'un café en train de s'embrasser. Il leur propose cette scène posée en échange de 500 FF. On apprendra l'identité de ces deux tourtereaux que 42 ans plus tard, lorsque un autre couple revendique ses droits, prétextant figurer sur le dit-portrait. Françoise Borner fournira la preuve qu'il s'agit bien d'elle sur la photo. Aujourd'hui, les amants ne sont plus ensemble et il ne restera que ce cliché pour immortaliser ce baiser pas si volé que ça.
l'œuvre était visible lors de la rétrospective Doisneau au Musée d'Ixelles
HÉRITAGE
Ouvert en mai 2015, Keramis se veut un témoignage vivant du passé industriel de La Louvière à travers les productions de céramique de l'usine Royal Boch-Keramis. Situé précisément sur l'ancien site Boch, le Centre expose également des créations de céramique contemporaine. L'architecture du bâtiment s'enroule autour d'une salle renfermant trois fours bouteilles classés, témoignages de l'activité industrielle de Boch.
Parmi les pièces de la collection Boch, on retrouve cette composition murale monumentale de Raymond Chevallier. Cette fresque se situait, tout comme une autre composition d'influence Art Déco, « Le Feu » dans les bureaux de la direction Boch.
Keramis ne reste pas figé dans cette mise en valeur d'un héritage issu d'une production colossale, mais insiste surtout sur ce qui est réalisé aujourd'hui dans le milieu de la céramique contemporaine en organisant de nombreuses expositions et en accueillant des artistes en résidence.
LA TERRE ou GAIA
/ 1940
RAYMOND CHEVALLIER
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PROFESSIONS
LES AMBASSADEURS
/ 1533
HANS HOLBEIN LE JEUNE
Considéré comme l'un des nombreux chefs-d'œuvres conservés au sein de la National Gallery de Londres, « LES AMBASSADEURS » d'Holbein Le Jeune est resté longtemps une énigme pour les historiens de l'art. L'œuvre représentant deux diplomates français a dans un premier temps divisé les historiens sur l'identité des protagonistes. Au départ, on pensait qu'il s'agissait là d'un poète de la cour d'Henri VIII et son ami antiquaire. Des détails minimes ont permis aux historiens de mettre un nom aux deux dits-Ambassadeurs, comme le collier que l'un portait ou les dorures de la dague de l'autre.
Un autre mystère de ce double portrait repose sur le crâne humain fortement déformé en anamorphose et visible correctement selon un certain angle de vue. Cet élément participe à plusieurs autres détails présents dans l'œuvre laissant suggérer que le tout est une vanité : une composition évoquant les fins dernières de l'homme. Ce tableau s'inscrit également dans des temps où les contextes politiques et religieux sont chamboulés face notamment à l'arrivée des thèses luthériennes protestantes en France. Une œuvre tout en symboles invitant le visiteur dans un voyage dans le temps...
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ENFANTS
Le peintre néerlandais Paulus Moreelse a surtout peint des portraits qui lui ont été commandés tout au long de sa vie. Au XVIIème siècle, l'art du portrait a pris une grande importance avec l'avènement de la bourgeoisie. Le sujet du portrait était toujours représenté dans le but d'asseoir son autorité sur les classes inférieures : habits luxueux, symboles de puissance,...
L'identité de l'enfant peint par Moreelse est inconnue, et la date ainsi que le peintre posent aussi question. Seul un semblant de traces de signature et de datation dans le coin supérieur droit du tableau peuvent fournir une précision à ces questions, mais rien n'en reste certain.
Ce tableau a été légué aux Beaux-Arts de Bruxelles par Paul Errera, juriste bruxellois féru de sciences et recteur à l'ULB.
Les Musées royaux des Beaux-Arts consacrent actuellement une importante exposition sur l'art du portrait des primitifs flamands à nos jours...et vous pensiez que montrer son enfant sous toutes ses formes n'était propre qu'à Facebook ?
PORTRAIT D'ENFANT
/ 1637 (?)
PAULUS MOREELSE
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NATURE
PARC DU DOMAINE DU CHÂTEAU DE SENEFFE
/ XVII-XVIIIe SIÈCLE
LAURENT-BENOÎT DEWEZ, CHARLES DE WAILLY & ALEXANDRE-THÉODORE BRONGNIART
Édifié entre 1763 et 1768, le Domaine du Château de Seneffe fut commandé par Julien Depestre, un riche homme d'affaires. L'architecture est confiée à Laurent-Benoît Dewez, premier architecte de Charles de Lorraine, à qui l'on doit également de nombreux édifices religieux, des constructions d'inspiration néo-classique et la prison de Vilvoorde. Charles De Wailly, quant à lui, aménagera le parc du Domaine en y incluant notamment un petit Théâtre. C'est ce même De Wailly qui dressa les plans du Théâtre Royal du Parc et du Château royal de Laeken à Bruxelles.
Les jardins furent aménagés par le Parisien Alexandre-Théodore Brongniart qui conçut un jardin de tout autre style...le cimetière du Père Lachaise à Paris.
La bâtisse voit défiler les propriétaires, subit des modifications, est laissée plus d'une fois à l'abandon et est finalement classée est 1968 et convertie en 1980 en Musée de l'Orfèvrerie.
Les 22 hectares du parc ont la particularité de marier deux styles majeurs de jardin : français d'un côté avec ses haies bien taillées, ses terrasses et ses carrés de verdures ; anglais de l'autre avec ses sentiers sinueux s'enfonçant dans une nature non domestiquée autour d'un étang.
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DIFFÉRENCE
Le M-Leuven a choisi d'offrir une salle à son public lors du réarrangement de leur collection. ACCUEIL SANS FRONTIÈRES invite des habitants de Louvain à choisir des œuvres issues du musée en lien avec leur histoire personnelle. Huit participants, huit regards sur l'art, huit récits, huit vies, toutes différentes dans un espace qui prône l'accueil et l'hospitalité. Parce qu'être différent, c'est embrasser l'égalité et le vivre-ensemble.
ACCUEIL SANS FRONTIÈRES
/ -
CONSTANTIN MEUNIER, JACQUES LIZÈNE,..
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